Recyclage et traitement des déchets d'amiante -Orléans



L’amiante étant interdit depuis 1996 en France et ayant été très utilisé de 1960 à 1980, il est question de l’éliminer entièrement et de le recycler tant bien que mal, depuis quelques années maintenant.

Il existe pour ce faire deux procédés bien distincts : l’enfouissement et la vitrification. L’acheminement dans un centre de traitement des déchets amiantés est une étape extrêmement importante aux yeux d’ADA TP. C’est pourquoi elle fait partie de notre processus de désamiantage.

L’enfouissement
des déchets amiantés



La première solution trouvée aux déchets amiantés se nomme l’enfouissement. Similaire à la solution du même nom pour les déchets nucléaires, ce n’est pas forcément la plus efficace, la plus rapide, ni la plus pratique.

Comme son nom l’indique, il s’agit d’enfouir les déchets amiantés sous de la terre. Pour ce faire, les déchets sont envoyés dans un site d’enfouissement, conditionnés dans un double emballage scellé, puis accueillis dans une alvéole dédiée à leur stockage.

Ces alvéoles sont spécifiques aux déchets amiantés et comportent une barrière argileuse, permettant d’arrêter les fibres d’amiante en cas de dégradation de l’emballage. Elle est efficace durant des milliers d’années, ce qui garantit la sécurité de l’enfouissement.

C’est notre métier depuis 1982 



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La vitrification
Une alternative qui fait ses preuves



La vitrification est à ce jour la meilleure alternative à l’enfouissement. Elle permet un recyclage des déchets d'amiante au sens propre, puisqu’elle les transforme en d'autres matériaux, réutilisables dans d’autres secteurs. En voici le fonctionnement. Une fois conditionnés, les déchets sont introduits dans un four qui atteint une température de fusion, soit entre 1400 et 1600°C - ce qui détruit entièrement les fibres d’amiante – grâce à deux torches de 2 MW.

Le matériau fondu est soutiré peu à peu du four de fusion et se retrouve dans une zone d’affinage où une troisième torche (de 700 kW) agit. C’est dans cette zone que s’écoule alors le vitrifiat (que l’on appelle Cofalit) en fusion. Le Cofalit obtenu est alors un matériau inerte et surtout valorisable. Il est notamment valorisé sous forme de granulats, utilisés par exemple comme sous-couche routière. D’autres valorisations sont à l’étude comme le stockage d’énergie solaire.

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